Doit-on craindre une nouvelle crise économique, bien pire que celle de 2008 ?

Depuis plusieurs semaines, la bourse est nerveuse. L’agitation des différents marchés financiers, principalement le marché Chinois, a provoqué des remous importants. En effet, depuis le début de l’année 2016, les grands indices boursiers ont lourdement chutés. Le CAC40 est passé sous les 4000 points symboliques. Même si parfois il a un regain de vigueur, ce n’est que pour mieux tomber le lendemain. N’allez pas croire que cela ne touche que la France, la bourse de Shanghai a perdu 22,6% et le Dow Jones Américain 8%.

Alors pourquoi est-ce que le milieu boursier est inquiet ? La croissance en berne de la Chine, et les menaces de récession des États-Unis secouent le monde entier. Pour la France en particulier, cela nous fait craindre une énorme crise économique, probablement pire que 2008. Nous n’avons déjà pas récupéré notre santé financière depuis cette crise, et nous ne sommes absolument pas prêts à encaisser un pareil krach.

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La croissance du PIB de notre pays n’a plus dépassé les 2% depuis 2007, et la dette publique de l’État Français s’élevait à 96,9% à la fin de l’année 2015. Quant à lui le chômage ne cesse d’augmenter, avec plus de 3 millions de chômeurs, ce qui induit bien entendu une faible croissance, et des dépenses sociales toujours plus importantes. L’Europe aura bien du mal à se sortir de la crise, avec toutes ces campagnes de déflations et l’exécution de plans d’austérité à répétition.

Bien sûr pour pallier à ses secousses des marchés boursiers, les banques centrales ont usé de la planche à billets. Cela a évidemment créé des tonnes de liquidités, mais empochées par les banques ou assureurs, afin d’acquérir différents types de biens (immobilier, entreprises…). Ceci entraine une fuite des capitaux, vers des pays émergents, ce qui risque d’occasionner un déséquilibre économique, voire de couler des entreprises en bonne santé jusqu’alors.

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A force d’abuser de la création monétaire, utile il est vrai, les taux d’intérêts sont tombés à zéro, et pour exemple le taux d’une obligation est de 0,6% sur 10 ans. Voilà la menace, l’explosion de ses « bulles », qui sont aujourd’hui bien plus imposantes que celles des subprimes de 2008. Cet état provisoire ne peut durer, c’est pourquoi certaines instances, notamment étrangères ont pris des mesures afin de relever ces taux.

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